DORLISS et Cie
2017 : Un Riche Trois Pauvres
De Louis Calaferte
Quelques personnages perdus dans l’immensité ...
"Quelque part dans le vaste monde" annonce l’auteur en préambule...
Tordus, fourbus, mais plein de l’énergie de ceux qui n’ont plus rien à perdre...
On côtoie perpétuellement l’humour et le drame.
Par de courtes scènes sur nos petits travers quotidiens et grands tracas universels, nos rêves et nos obsessions, nos croyances et nos errances, toute la richesse de l’âme et la pauvreté de l’homme, Louis Calaferte sait danser sur la ligne des crêtes, entre rire et tragédie. Un peu comme s’il choisissait l’arme du rire pour lutter contre le désespoir.
En choisissant de monter – ou de voir – ou de donner à voir – Un Riche Trois Pauvres, nous acceptons humblement de rire de notre humanité. Stupide souvent. Sordide parfois. Mais tellement tendre et généreuse.
- Mise en scène : Anne-Laure Walger-Mossière
- Jeu : Yasmina Maïza, Angélique Ros, Maud Landau, François Costagliola
- Musique : Gaia Maffezzoli, Jacopo Baboni Schilingi
- Costumes et décors : Bénédicte Blaison
- Lumières et machinerie : Sylvain Roch
- Co-production : CREA Scène Conventionnée Jeune Public (Kingersheim), Salle Europe (Colmar)
2014 : Ulysse
Une adaptation de l’Odyssée d’Homère
Ulysse rentre de la guerre de Troie et rencontre sur son chemin des créatures fantastiques : Circé la magicienne, Le Lotophage, les Sirènes, Le Cyclope...Si l’Odyssée est un mythe universel, "Ulysse" est un cri de liberté. Un rêve d’aventures pour petits et grands. Le tout dans une langue poétique qui rend cet appel au voyage universel.
- Mise en scène : Anne-Laure Walger-Mossière
- Jeu : Elisabeth Von Buxhoeveden, Maud Landau, Angélique Ros, François Costagliola
- Musique : Jacopo Baboni-Schilingi
- Décors : Anne-Marie Schoen
- Costumes : Bénédicte Blaison
- Lumières : Khaled Rabah
- Remerciements à Stéphane Georis, Alain Bertrand
- Co-production : CREA Scène Conventionnée Jeune Public (Kingersheim)
2011 : Electre (viande hâchée)
Texte de Michel Meyer
Clytemnestre a tué son mari, Agamemnon, le père d’Electre et d’Oreste. Elle a alors épousé Egisthe, son amant, et envoyé Oreste en exil, loin de leur famille. Electre souffre terriblement de la mort de son père, dont elle ne parvient pas à faire le deuil, et de l’attente interminable du retour de son frère. Elle ne se nourrit plus alors que de son désir de vengeance, entrant dans une anorexie sacrificielle, délaissant la nourriture terrestre, la viande surtout, ces bouts de chair sanguinolente qui lui rappellent le meurtre infâme. Lorsqu’Oreste réapparait, la seule issue possible à toute cette haine accumulée sera la mort, cruelle et atroce, de leur mère, Clytemnestre. Le mythe d'Electre, convoquant un passé immémorial mais toujours revivifié, est ici raconté comme une histoire d'aujourd'hui, immédiatement perceptible et familière. les questions qu'il pose, si importantes au moment de l'adolescence, sont celles du rapport à l'histoire familiale et de l'inscription de cette histoire dans les corps. Vive et enlevée, la mise en scène mêle à la tragédie classique la farce et la comédie, afin de démocratiser ce mythe immémorial.
- Mise en scène : Anne-Laure Walger-Mossière
- Jeu : Léa Wermelinger, Elisabeth von Buxhoeveden, Sylvain Urban
- Décors et lumières : Alexandre Zuza
- Co-production : CREA Scène Conventionnée Jeune Public (Kingersheim)
2008 : Ma vie sur les murs
Texte de Michel Meyer
"En prison, dans les années vingt. 2020. Dans une ambiance futuriste mise en valeur par un travail sur la lumière néon, une composition musicale inquiétante et un travail scénographique sur un décors de grilles en mouvement, deux femmes se rencontrent, s'affrontent, se confrontent : Une jeune adolescente, passionnée, révoltée, engagée, est arrêtée pour destruction d'affiches publicitaires. Petit à petit, la machine judiciaire se met en marche, implacable, impitoyable. Les jours passent et la relation avec la gardienne se noue, trouble, toujours sur le fil, incertaine... dangereuse? Spectacle âpre et engagé, mais plein de poésie, "Ma vie sur les murs" pose la question de l'engagement, de la pensée politique, de la révolte, à la jeunesse d'aujourd'hui. Pourquoi et pour quoi doit-on s'engager? Y a-t-il encore un sens aujourd'hui à se battre pour des idées? Jusqu'où? Et surtout, si on ne pense pas aujourd'hui ce qu'on souhaite vivre demain, ça risque de donner pas mal de "vies sur les murs".... Ce spectacle est le résultat d'une commande à un auteur, Michel Meyer, spécialiste des idéologies de la révoltes au XXème siècle, enseignant de lettres dans un lycée, qui a particulièrement réfléchi sur la façon de parler de ces sujets sensibles à des adolescents.
- Mise en scène : Anne-Laure Walger-Mossière
- Jeu : Margaux Cereja, Isabelle Ruiz
- Musique : Jacopo Baboni-Schilingi
- Scénographie : Elena Costelian
- Lumières : Alexandre Zuza
- Chorégraphie : Véronique Moutoussami
- Co-production : CREA Scène Conventionnée Jeune Public (Kingersheim)
2005 : Style Genre
Pièce écrite par un collectif d'ados
Laetitia, une adolescente révoltée, provocante, mais tendre, vit seule avec Anne, sa mère : une obsessionnelle envahissante obnubilée –tout comme leur déjantée voisine Rosa- par la mode. Toutes trois vont nous embarquer dans une sorte de vaudeville familial et contemporain, du petit déjeuner en tête-à-tête mère-fille, à l'arrivée du relevé de notes en passant par les premières confrontations autour de la sexualité.
L’adolescence est une période riche, bouillonnante, foisonnante, âpre. Les émotions fusent, les questions se posent, l’angoisse est parfois tapie, là, quelque part où elle est difficile à déloger. Nous avons tous souvenir de cet âge complexe. Mais d’une génération à l’autre, la problématique des adolescents change. C’est pourquoi, quand j’ai décidé de créer un spectacle en direction des adolescents, j’ai tout naturellement choisi de travailler avec des adolescents. Et de les mettre à la source même de la création afin de mieux les comprendre, de mieux les appréhender… et donc de mieux leur parler.
Style Genre est donc une pièce créée en collaboration avec un groupe de jeunes, de l’écriture à la mise en scène, en passant par la musique ou la vidéo. Ce texte que nous avons choisi de vous présenter aujourd’hui est leur texte, leur écriture, leurs idées, leurs préoccupations, que nous avons voulu respecter. Car c’est peut-être à partir de leur parole qu’il faut réfléchir notre futur commun…
Et parce que je suis persuadée que le théâtre sert d’abord à ça : permettre aux gens de parler, de s’ouvrir, de partager.
- Mise en scène : Anne-Laure Mossière et le collectif des ados
- Jeu : Isabelle Ruiz, Sarah Rossa, Anne-Laure Mossière
- Vidéo : Marion Puccio et le collectif des ados
- Son et musique : Julien Lang et le collectif des ados
- Décors : Jacques Battais
- Lumières : Vincent Boudart
- Co-production : CREA Scène Conventionnée Jeune Public (Kingersheim)
2003 : Pierrette Pan, Ministre de l’Enfance et des Produits dérivés
De Jasmine Dubé
Ce ministre de l’Enfance et des Produits dérivés, célibataire et intransigeante, est une sorcière moderne qui a troqué ses pouvoirs magiques pour LE grand pouvoir politique. Mais derrière le personnage de Pierrette Pan se cache une enfant triste, une enfant volante, tendre et insouciante qui cherchait, comme son ancêtre Peter Pan, une maman pour lui recoudre son ombre. Une ministre qui adore les jouets des enfants, leurs friandises et autres « produits dérivés », une attachée politique qui, ce matin là, amène sa fille au bureau, un hamster qui vient de mourir, une boite à lunch d’où émerge le souvenir d’un rat… tels sont les ingrédients de Pierrette Pan, conte contemporain sur l’enfant qui sommeille en chaque adulte.
- Mise en scène : Anne-Laure Mossière
- Direction d’acteurs : Geneviève Koechlin
- Jeu : Anne-Laure Mossière, Isabelle Ruiz, Valentine Suarez
- Voix : Isabelle Ruiz, Charline Felder
- Vidéo : Marion Puccio
- Décors et lumières : Hervé Cherblanc
- Son : Grégoire Harrer
2001 : La peau d’Elisa
De Carole Fréchette
"Une femme, assise devant nous. Une femme de chair, d’os et de sang, qui se livre à un étrange rituel. Avec délicatesse, elle raconte des histoires d’amour. Des histoires vraies, qui sont arrivées dans des lieux précis, dans une ville précise. Elle insiste avec minutie sur tous les détails intimes : le coeur qui bat, les mains moites, le souffle court, la peau qui frémit sous les doigts. (...) Qui est-elle, cette femme au passé multiple et pourquoi raconte-t-elle tout cela ? Elle parle avec fébrilité, comme si elle était en danger, comme si son coeur, sa vie en dépendaient. Peu à peu, à travers ses récits, elle révèle ce qui la pousse à raconter et livre le secret insensé qu’un jeune homme lui a conté, un jour, dans un café..."
[Carole Fréchette]
- Mise en scène : Anne-Laure Mossière
- Jeu : Elisabeth Von Buxhoeveden, Anne-Laure Mossière, François Coscagliola
- Voix : Claudette Viaud
- Vidéo : Marion Puccio
- Costumes : Amy Boissier
- Lumières et scénographie : Hervé Cherblanc
- Son : Grégoire Harrer